INSURGE
TEXTES
JE NE SUIS JAMAIS ALLÉ A VIENNE
Pour parler de vienne il me faudrait commencer par le début L’univers, Le Monde, l’Europe, L’Autriche, Vienne.
Je la sens sous mes doigts. Il me vient cette envie de disposer un palais avec rigueur et impartialité. Son parvis le porte et lui donne sa stature, sa grandeur. Avec une règle et un crayon mal taillé je m’efforce de dessiner la place, les jardins. Il y a la question des couleurs. Celles des frous-frous qui s’agitent à mesure que les dames dansent sur les planches Viennoises. L’une d’elles me propose une danse. Je pars, attiré pas ces corniches qui découpent ce ciel gris et lourd. Je cherche ma place. Cette ville m’a fait une promesse qu’elle ne peut tenir, vivre dans son présent. Son passé trop glorieux en fait d’elle un lieu à la dérive. On m’a d’ailleurs déjà interrogé là-dessus. Cette fois la caméra tourne. Je porte un deux-pièces gris, chemise blanche. Cela se passe sur les quais, le Danube en arrière-plan. Quelques mots sortent de ma bouche : « je suis à Vienne, et derrière moi cet énorme bateau couvert d’une toile blanche ». Il y avait là un édifice. Quelque chose qui obéissait aux ordres Viennois, la grandeur, la beauté (froide) et la postérité. Le silence s’abat sur la ville. Il est total, la concentration maximale. La rue se tait pour écouter la ritournelle des diamants. Tout se passe dans les étages. Ceux-là mêmes qui recevaient les clubs de pensées. Il faudrait demander à Freud si le café est toujours bon au Muséum. Nous irons y goûter.
Je la sens sous mes doigts. Il me vient cette envie de disposer un palais avec rigueur et impartialité. Son parvis le porte et lui donne sa stature, sa grandeur. Avec une règle et un crayon mal taillé je m’efforce de dessiner la place, les jardins. Il y a la question des couleurs. Celles des frous-frous qui s’agitent à mesure que les dames dansent sur les planches Viennoises. L’une d’elles me propose une danse. Je pars, attiré pas ces corniches qui découpent ce ciel gris et lourd. Je cherche ma place. Cette ville m’a fait une promesse qu’elle ne peut tenir, vivre dans son présent. Son passé trop glorieux en fait d’elle un lieu à la dérive. On m’a d’ailleurs déjà interrogé là-dessus. Cette fois la caméra tourne. Je porte un deux-pièces gris, chemise blanche. Cela se passe sur les quais, le Danube en arrière-plan. Quelques mots sortent de ma bouche : « je suis à Vienne, et derrière moi cet énorme bateau couvert d’une toile blanche ». Il y avait là un édifice. Quelque chose qui obéissait aux ordres Viennois, la grandeur, la beauté (froide) et la postérité. Le silence s’abat sur la ville. Il est total, la concentration maximale. La rue se tait pour écouter la ritournelle des diamants. Tout se passe dans les étages. Ceux-là mêmes qui recevaient les clubs de pensées. Il faudrait demander à Freud si le café est toujours bon au Muséum. Nous irons y goûter.
Antoine-Frédéric NUNES
Je ne suis jamais allé à Vienne....
Capitale empirique, fût-elle autrefois.
Quand je ne suis pas allé a Vienne, il y avait ces grandes places pavées, où l'on se prélasse l'été, en dégustant des viennoiseries, pendant que les viennoises rient, sur un air de valse parfait.
Là-bas, le dame blanche ne fait pas peur, des touches de fantaisie embrassent, un centre ville qui ne cache, une histoire riche qui retrace, ce que les habitants ont dans le cœur.
L'Heurigen donne envie, les caves font des envieux, Otto Wagner en vient, cet architecte s'est dit c'est Vienne que je bâtirais... Le Danube frôle la ville, les ponts sont contagieux, laissant leurs fines empreintes, comme si leurs rôles ultimes étaient de panser une plaie.
L'Heurigen donne envie, les caves font des envieux, Otto Wagner en vient, cet architecte s'est dit c'est Vienne que je bâtirais... Le Danube frôle la ville, les ponts sont contagieux, laissant leurs fines empreintes, comme si leurs rôles ultimes étaient de panser une plaie.
Dans cette ancienne Mozart des capitales européennes, ce n'est pas un hasard si le charme en héros règne, sous lequel des génies comme Beethoven, d'après ce qu'on ne m'a pas dit, serait tombé trop jeune.
De l'hypnose à la cure psychanalytique, elle se métamorphose à travers la musique classique, elle s'oppose à un éventuel avenir clastique, elle s'impose, dans l'harmonie plastique, créée par des types emblématiques, dans ce rythme, tout sonne en osmose.
Aurélien MILLEFIORI
ORGANIGRAMME
ILLUSTRATION DU PROJET le 9 Novembre
CARTES POSTALES
NOUS SOMMES ALLÉS A VIENNE
NUNES Antoine-Frédéric
MILLEFIORI Aurélien
ORGANIGRAMME
ILLUSTRATION DU PROJET le 9 Novembre
C'est en tout cas lorsque la coïncidence entre nous et le monde qui nous entoure devient parfaite, lorsque l'accord se fait de lui-même, sans forcer, dans l'harmonie, que tout d'un coup le temps semble s'abolir pour faire place à un présent qui paraît durer, un présent pour ainsi dire doté d'épaisseur, dont rien de passé ni d'avenir ne vient gâcher la sérénité.
Luc Ferry, apprendre à vivre, essais, 2009.
L'empreinte est "image dialectique", la conflagration de tout cela : quelque chose qui nous dit aussi bien le contact (le pied qui s'enfonce dans le sable) que la perte (l'absence du pied dans son empreinte); quelque chose qui nous dit aussi bien le contact de la perte que la perte du contact.
Elle n'est pas une invention mais à tout prendre une survivance technique, extrêmement primitive.
Idée d'émergence : image photoshop du projet dans le site à l'aide de la casa das mudas de Paolo David.
Idée d'émergence : image photoshop du projet dans le site à l'aide de la casa das mudas de Paolo David.
FABRICATION DE MAQUETTES / BRUTALITÉ
15 novembre 2011- Plecnik - Zacherl Haus - entrée - carton gris, bois/ Lumière
- Traverser sous terre - bois, sable, carton gris -
- retenir la terre - des pieux sécants - argile, tiges d'acier -
- le jaillissement - le ciel - carton plume, carton gris, platre, ciment gris, colorant - Processus /
- l'empreinte - carton ondulé, carton gris, clous -
- l'emergent - carton ondulé, carton gris, clous -
Lieux de confort , les salons de lecture - carton gris
Collages photos :
Le creusé, faire un vide pour l'homme - carton ondulé
Essai de couverture - un ciel - carton ondulé, carton gris
18 Modules saptiaux conjugués / Modeler la mumière, Parcourir, Habiter -
Lumiere / jonction toiture et modules - Faire entrer le ciel dans la terre - carton plume, carton gris
PENSEE AU 10 DECEMBRE
L'Homme entre terre et ciel...
...L'Homme dans la terre sous le ciel...
...L'Homme dans le ciel sur la terre...
...L'Homme dans le ciel dans la terre.
#1 Ouvrir la terre
#2 Modeler un sol
#3 Conjuguer des modules spatiaux
#4 Mettre une toiture en lévitation
RENDU DU 14 DECEMBRE
3 Actes / 3 étapes de mise en œuvre
Ambiances
La bibliothèque
Le rapport aux livres est perceptible dès l’entrée dans le Centre. Les murs ? Le visiteur est immédiatement confronté à l’état primaire du projet et de sa mise en œuvre. La lumière nous guide au cœur du projet par sens jeux, semblables a des fluides.
Salons de lecture
Une lumière vive et chaude envahi l’espace du salon. Le lecteur rêve et imagine des scènes aquatiques, jeux des corps. Son esprit retourne à la lecture. Un moment perché dans cette niche de bois le temps s’arrête. Il est arraché de son quotidien.
Salle de vision-conférence
Dans un partage de leurs connaissances et la construction de leur réflexion, ils sont bercés par cette douce obscurité. Les parois laissent apparaitre des silhouettes, des lueurs. Une porte les mène vers une surprise. Etre à la fois dehors et sous cette toiture. Dans un flou total la palplanche se donne à lire par endroit, là où la lumière est suffisante. Au travail.
Les amphithéâtres
Les visiteurs découvrent l’ampleur et la brutalité des palplanches. Le rapport au métal est très fort, par endroit les plaques suintent exacerbant les poussées de la terre. La lumière entre par de petites nappes et le plafond semble flotter. Le noir a une épaisseur infinie. Les sièges sont en velours réchauffant le spectateur qui écoute attentivement les développements sur la philosophie de l’existentialisme.
L’Agora
Habituellement lieu d’une ville, c’est un espace Le ciel est lui paisible il flotte dans une masse impalpable, marbrée de nuances d’intensités.
Rendu du 19 janvier
Parler du projet
Une Archéologie Contemporaine
#0 | Implantation, Posture
#Révéler le site : Le pont / l’aérien, le Danube / l’eau, Le sol / un sillon.
#Descendre dans le projet connexion directe.
’’ Depuis les pyramides, il s’agit toujours de la même chose. Il faut bâtir sur la terre, il faut se mesurer avec le ciel…’’, Luigi Snozzi (Architecte)
#1 | Ouvrir la terre | Creuser un vide pour l’Homme
| Creuser le sol| L’homme habite le sillon
# créer les conditions de l’implantation d’un projet
# neutraliser les forces horizontales de la terre : puissance des palplanches
# acte de création du site en convoquant l’eau. Projeter son cops, se mesurer à elle.
#2 | Offrir du confort | Avec délicatesse, y emmener un écrin
| Placer des éléments |
# offrir des espaces de confort, de chérissement en contre point de la brutalité des palplanches
# espaces de douceur-avec des degrés différents- trouvent leur unité à travers le parcours
# Des espaces de condensations / dilatation / des mini-voyages pour franchir.
| La force douce : l’Agora |
’’Quand tu construis une rue, une maison, un quartier, pense à la ville’’, Luigi Snozzi (Architecte)
#lieu significatif de douceur au centre du projet, dans l’apparente brutalité
#par sa puissance organise clairement les différents espaces du projet
#le précieux dans le brutal
#3 | Protéger, Couvrir | Faire de la lumière une matière pour couvrir
’’Même une pièce qui doit être obscure a besoin au moins d'une petite fente pour qu'on se rende compte de son obscurité’’, Louis I. Kahn (Silence et lumière)
| Une toiture faite de lumière |
# donner une valeur à l’obscurité
# mise en place d’un jeu de transparences formant des nappes de lumières, des moirages.
# Superposition de trames : -Structurelle tridi – caibotis orientés > Vibrations avec le mouvement.
# Donner à voir le dessus du projet. Les nappes reflets de l’activité intérieure révélés à l’extérieur
Tout cela pour former : Une Archéologie Contemporaine.
# Métaphore de la fouille, de la retenue de terre et de la couverture.
Rendu Final 01 Février 2012
Si c'était à refaire ?
Le semestre fût riche et intense. Il se dessine avec fluidité d’un générique à un projet d’architecture. Etre toujours au plus près des questions fondamentales liées à l’espace, au corps, à la mesure ; grâce à une diversité d’approches, à un large panel d’outils.
Prendre son temps pour construire une base solide de réflexions, de références, fût quelque chose de nouveau ce semestre ; un temps bénéfique à l’avancement du projet.
Et si c’était à refaire ?
Je m’efforcerais à : ’’faire plus simple quand je peux faire plus simple’’. C'est-à-dire, chaque semaine, remettre en question de manière extrêmement critique le discours que je tiens, pour parler du projet. Saisir le sens de ce que j’avance pour le présenter, et ainsi atteindre une simplicité dans l’écriture.
Je ne remets pas en question dans ce texte les idées que l’on a eu dans le projet, mais les moyens d’y arriver. Au fur et à mesure que l’on avance dans nos études, je me rends compte que pour parler du projet, il faut produire. Loin des grandes phrases volatiles et impalpables, il faut ’’faire’’ les
choses.
Produire, produire pour voir le projet, voir le projet pour parler d'architecture.
Les éléments de lecture du projet deviennent lisibles et sujets à critique à partir du moment où un support visuel les met en exergue.
Prendre son temps pour construire une base solide de réflexions, de références, fût quelque chose de nouveau ce semestre ; un temps bénéfique à l’avancement du projet.
Et si c’était à refaire ?
Je m’efforcerais à : ’’faire plus simple quand je peux faire plus simple’’. C'est-à-dire, chaque semaine, remettre en question de manière extrêmement critique le discours que je tiens, pour parler du projet. Saisir le sens de ce que j’avance pour le présenter, et ainsi atteindre une simplicité dans l’écriture.
Je ne remets pas en question dans ce texte les idées que l’on a eu dans le projet, mais les moyens d’y arriver. Au fur et à mesure que l’on avance dans nos études, je me rends compte que pour parler du projet, il faut produire. Loin des grandes phrases volatiles et impalpables, il faut ’’faire’’ les
choses.
Produire, produire pour voir le projet, voir le projet pour parler d'architecture.
Les éléments de lecture du projet deviennent lisibles et sujets à critique à partir du moment où un support visuel les met en exergue.
Enormément produire, remettre les choses chaque semaine en question, arriver à une écriture simple de projet et finalement tenir un discours de présentation qui ne parle de rien d’autre que l’architecture.
Si c’était à refaire ; je penserais à tout ça…
Aurélien
Je vois derrière ce projet un chemin que nous avons tracé à deux. La réflexion fut dès le départ ouverte au monde des possibles. Bien souvent quand l’un commençait une phrase, l’autre la terminait. Construire une idée prenait tout à coup du sens.
Il y a eu le générique, et quelques bouteilles de vin plus tard nous étions à Vienne. C’est là-bas que l’idée de l’émergence fut soulevée. Ce serait un second jaillissement, un socle, ou une extrémité. Un projet qui témoignerai de l’existence humaine, une sorte de testament. Ce projet devait être en théorie le dernier, une sorte de distillation ultime des nos idées maitresses sur l’architecture. Je crois maintenant que c’est ce nous a poussé à tout remettre en question semaines après semaines, et si c’était à refaire, je prendrais ces planches pour en faire mon dernier projet.
L’émergence laissant place à l’empreinte, une sorte de retournement de situation. Le projet aura trois composantes essentielles : -La terre, creuser pour l’homme -Le vide pour qu’il habite -Une couverture pour retenir le ciel. Cette évidence nous poursuivi jusqu’à aujourd’hui, enfin j’espère.
La décharge d’énergie que nous avons mise au service du projet d’architecture fut importante et si je devais tout reprendre elle serait accompagnée de mon énergie vitale. Il y a aussi quelque chose dont j’aimerai parler. Ce projet ne m’appartient pas il est dans cet espace que nous avons construit ensemble, avec toi Aurélien.
Les contradictions sont nombreuses dans le processus de travail. Il y a eu la masse qui est devenue légèreté et surface. Le sombre et compressé est devenu léger et ample.
Bref, Si nous avons fait 5 ou 6 projet ce semestre, je doublerais le nombre pour exprimer cette recherche incessante et obsédante. La facilité d’abandonner un schéma de penser, de prendre une nouvelle direction formelle fut un danger en quelque sorte réconfortant. Chaque fois qu’une idée naissait, elle fut désuète, pour plus de simplicité. La monumentalité du projet intermédiaire fut abandonnée pour l’économie de moyen au profit de l’espace.
Si c’était à refaire je prendrais rendez-vous demain matin à 8h30 pour échanger sur l’architecture, et avec joie !
Antoine
La maquette comme laboratoire
Antoine
La maquette comme laboratoire
Visites / Séminaire / 6 fiches / Sensibilités
master1 D3 Millefiori Nunes représente Aigh
normaaaaaaaaaaaaaaaalllll
RépondreSupprimeraiiiiiiighhhh.
bien ou bien??? Heuuuu Annntoo?
RépondreSupprimerNNNNNNNNNNNIII !
RépondreSupprimernormaaaaaall, on ce fait un PES????!!!!!!!
RépondreSupprimerBen ça veut dire que t'es trop un kiffman !!
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